L'hiver de Lima n'a aucune tenue : ni froid, ni doux, ni sec, ni pluvieux.
L'hiver de Lima ne ressemble à rien.
C'est un ciel au blanc fixe, au blanc sale - chargé des humeurs de la ville, et poisseux d'une pluie qui ne se décide jamais à tomber.
Ciel couleur de l’attente.
Ciel-couvercle qui descend bas sur la ville jusqu'à toucher les toits, et qui fait paraître le monde plus petit.
Dilué, le monde, dans cet air-là ! Dissous, les angles !
Alors moi aussi (ma chère Violaine !) je cherche le vert.
Ce que je trouve, oh, c’est un vert modeste, un vert qui ne fait pas trop le fier – un vert de ville, qui fait de l’occupation silencieuse, qui profite des interstices…
Du vert, qui soulage quand même un peu de tout ce gris !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire